Flexibilidad nominal y estudios de las filiaciones en Mérida, siglo xvi

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9 février 2022

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Antonio Ballesteros Díez José, « Flexibilidad nominal y estudios de las filiaciones en Mérida, siglo xvi », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.lvpqa3


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Resulta muy delicado establecer las filiaciones entre los individuos que aparecen en la documentación de los archivos parroquiales del siglo xvi en Extremadura o en Castilla. En efecto, las reglas de atribución de los nombres y apellidos distan mucho de ser estables y demuestran, al contrario, una enorme flexibilidad. Un hijo retoma el nombre y el apellido de su padre, pero su hermano no lleva el mismo apellido (que, de repente, ya no parece ser un apellido) y su hermana lleva un tercer apellido. Cuando una migración viene a complicar el cuadro, la reconstitución de las familias se convierte en un trabajo muy aleatorio. Otros factores aún contribuyen a aumentar la variedad en los usos, como el recurso a un apodo, la inestabilidad de la ortografía de los nombres o la costumbre cambiante en la utilización de uno sólo o de dos apellidos juntos. Si bien es cierto que la elección del patronímico y del matronímico triunfa, no es irrelevante que la adopción de nombres prestados fuera de la filiación directa represente comúnmente cerca de un 40 % de las muestras. Por su parte, los moriscos deportados en los años 1570 hacia el interior de la Península, en señal de resistencia a la cristianización, suscriben frecuentemente al nombre de Bernabé según una referencia al evangelio apócrifo de San Bernabé.

Il s’avère très délicat d’établir les filiations entre individus apparaissant dans la documentation des archives paroissiales du xvie siècle, en Estrémadure comme en Castille. En effet, les règles d’attribution des prénoms et des noms sont loin d’être stables et démontrent au contraire une très grande souplesse. Un fils reprend le prénom et le nom de son père, mais son frère ne porte pas le même nom (qui, de ce fait, ne semble plus être un nom de famille) et leur sœur porte un troisième nom. Quand une migration vient compliquer le tableau, la reconstitution des familles devient un travail très aléatoire. D’autres facteurs encore contribuent à accroître la variété des usages, tels que le recours à un surnom, l’instabilité de l’orthographe des noms ou l’usage changeant dans l’utilisation d’un seul ou bien de deux noms accolés. S’il est vrai que le choix du patronyme et du matronyme l’emporte, il n’en reste pas moins que l’adoption de noms empruntés en dehors de la filiation directe représente d’ordinaire près de 40 % des échantillons. De leur côté, les Morisques déportés dans les années 1570 vers l’intérieur de la Péninsule, en signe de résistance à la christianisation, se rallient fréquemment au prénom de Barnabé, selon une référence à l’évangile apocryphe de Saint Barnabé.

It has been very difficult to establish links of descent between individuals who appear in 16th-century parish records in either Extremadura or Castile. In reality, rules for attributing first names and surnames are far from stable and indeed show considerable flexibility. A son may take his father’s Christian name and surname, but his brother does not bear the same surname (which is thus not in effect a family name) and their sister has a third, different surname. When migration is factored in, reconstructing genealogies becomes an extremely uncertain endeavour. Further factors add to the variety in usage, such as the use of a nickname, variable spellings of names or changing customs as to the use of only one surname or two linked surnames. While the favoured choice is the paternal followed by the maternal family name, it is nonetheless the case that names taken from outside the direct line of filiation commonly constitute some 40 % of samples. As for the Moriscos who were deported in the 1570s to the inland areas of the peninsula, one sign of their resistance to Christianisation is to be found in their frequent use of the first name Barnabé, referring to the apocryphal gospel of Saint Barnabé.

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