Much more than meat alone : the role of cervids in Pre-Colombian subsistence strategies in Panama Bien plus que seulement de la viande : le rôle des cervidés dans les stratégies de subsistance précolombiennes au Panama En Fr

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14 janvier 2021

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Maria Fernanda Martinez Polanco, « Bien plus que seulement de la viande : le rôle des cervidés dans les stratégies de subsistance précolombiennes au Panama », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.lx1qwr


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Résumé En Fr

This research seeks to understand the hunting of the white-tailed deer (Odocoileus virginianus) and dwarf deer (Mazama sp.) as a subsistence strategy in Pre Columbian Panama. From pre-ceramic groups to complex politicized societies located in the area of Parita Bay (Cerro Mangote [7800-4600 cal yr BP], Sitio Sierra [2200 -500 cal yr. BP] and Cerro Juan Díaz [300 BCE - 1600 CE]) and Pearl Island archipelago (Playa don Bernardo [6200-5600 cal yr BP]). In order to better understand human and deer relation across time and space, it was proposed a multiproxy study of deer samples, that includes zooarchaeology, taphonomy, mesowear, microwear, isotopes analysis and geometric morphometrics. The white-tailed deer was dietarily and culturally by far the most important mammal at Late Preceramic Cerro Mangote. By studying, the deer sample from Sitio Sierra it can be concluded that ritual activities mediated the feasts where deer meat was the principal course. The refuse feature in Operation 1/1B at Cerro Juan Díaz clearly represents the waste of a deer bone and antler workshop. In the case of Playa don Bernardo, human intervention produced heavy impacts on terrestrial mammals including insular extirpation of the dwarf deer between 5700 and 2300 cal yr BP. The white-tailed deer was an animal with restricted access because of its polysemic ritual significance at Parita Bay in particular within Greater Coclé semiotic system. The zooarchaeological record of Parita Bay evidences that human groups did not rely upon white-tailed deer, they had a broad-spectrum diet. The study of white-tailed deer in the archaeological record of this area did not evidence an intensification in deer hunting, the presence of deer is constant along the human occupation sequence and even modern times.

L'objectif de cette thèse de doctorat est de comprendre la chasse du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) et du cerf nain (Mazama sp.) comme stratégie de subsistance au Panama préhispanique, de la période pré-céramique à la période de différenciation sociale dans la baie de Parita (Cerro Mangote [7800-4600 cal BP], Sitio Sierra [2200-500 cal BP] et Cerro Juan Díaz [300 BCE - 1600 CE]) et dans l'archipel des îles Perlas (Playa Don Bernardo [6200 -5600 cal an BP]). Afin de mieux comprendre la relation entre les cerfs et les groupes humains, une méthodologie multiproxy a été proposée comprenant archéozoologie, taphonomie, micro- et méso-usure dentaire, analyse des isotopes stables et morphométrie géométrique. Le cerf de Virginie est l'espèce la plus importante dans le site précéramique tardif de Cerro Mangote. L'étude des restes de cerfs à Sitio Sierra nous a permis d'observer que cet animal était le plat principal des banquets, probablement animés par des activités rituelles. Le dépotoir de l'opération 1B du gisement de Cerro Juan Díaz a montré qu'il avait été produit par les déchets des activités de fabrication d'artefacts et d'ornements en os, bois et dents de cerf. Dans le cas de Playa don Bernardo, les résultats indiquent que l’impact de l'arrivée des communautés humaines sur l'île ont eu des conséquences irréversibles sur la faune locale, y compris l'extinction du cerf nain de l'île, entre 5700-2300 ans cal BP. Le cerf de Virginie était probablement une espèce à accès restreint étant donné sa signification rituelle polysémique dans la baie de Parita, en particulier dans la période de différenciation sociale. Le registre archéozoologique de cette zone ne montre pas que les groupes humains dépendaient de la consommation de cerfs pour survivre, ces groupes avaient une alimentation à large spectre qui a favorisé la conservation de cette espèce jusqu’à ce jour.

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