“Those Fabulous Dragons Teeth”: invented beginnings, lost causes and new beginnings in John Toland's Amyntor (1699)

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2013

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Pierre Lurbe, « “Those Fabulous Dragons Teeth”: invented beginnings, lost causes and new beginnings in John Toland's Amyntor (1699) », Études anglaises, ID : 10670/1.lxnodv


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Dans les années 1690, le touche-à-tout irlandais John Toland (1670-1722) joua un rôle décisif dans la publication d’un certain nombre d’œuvres républicaines du milieu du siècle. Ce faisant, il fut conduit à mettre en doute l’authenticité du canon scripturaire, mais aussi d’ Eikon Basilike: selon lui, il s’agissait dans les deux cas d’un exemple flagrant du type même d’origine fictive que l’on fabrique pour appuyer une cause victorieuse, aussi douteuse qu’elle soit, et pour précipiter dans l’oubli la cause des vaincus. Toutefois, le succès même d’ Eikon Basilike venait démontrer que la puissance de la parole écrite était d’une valeur inestimable pour permettre à une cause apparemment perdue de renaître. La leçon ne fut pas perdue pour Toland, dont le travail éditorial visait à rendre vie à ces causes perdues qu’étaient d’une part les variétés hétérodoxes du christianisme primitif, et d’autre part le républicanisme anglais.

In the late 1690s, the Irish maverick John Toland (1670-1722) played a crucial role in the publication of a number of Republican works of the mid-seventeenth century. His editorial task led him to cast dangerous doubts on the authenticity of both the Biblical Canon, and of Eikon Basilike: in his view, both were typical instances of the kind of invented beginnings that were forged in order to reinforce victorious causes, however spurious they were, and to bury lost causes in oblivion. The success of the King’s Book, however, provided evidence that the power of the written word could prove invaluable to allow an apparently lost cause to make a new, successful beginning. The lesson was not lost on Toland, whose editorial effort aimed at restoring the lost causes of alternative early Christianities and of English republicanism.

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