Fiche du document

Date

11 février 2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

DOAB

Organisation

OAPEN


Mots-clés 0

D1-2009


Citer ce document

Directory of Open Access Books, ID : 10670/1.lxy75q


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Lors de son acte de naissance, l’esthétique philosophique se définit historiquement comme une épistémologie : celle du « savoir sensible », qu’en 1750 Baumgarten délimite à partir du savoir rationnel. L’esthétique se fonde comme « esthético-logique ». Sa carrière ultérieure comme « philosophie de l’art » tendrait parfois à nous le faire oublier. Trois siècles d’évolution ont-ils définitivement écarté l’esthétique de son propos initial ? Quelles que soient par ailleurs les évolutions capitales de la logique, du cadre classique au cadre transcendantal, de l’empirisme logique jusqu’aux approches cognitivistes, la question sera pourtant renouvelée : dans l’œuvre d’art, le discours, ou la perception sensible en général, peut-on rendre compte de la valeur donnée au sensible sans référer à des cadres qui structurent formellement la connaissance ? La question pourra sembler plus contemporaine que ce qui s’énonce en 1750 : elle n’en est pas moins, à bien des égards, la même. Des regards croisés éclairent ici cette question depuis sa naissance jusqu’aux travaux actuels : logiciens, épistémologues, métaphysiciens, analystes du discours et de l’œuvre d’art concourent à décloisonner les recherches sur le sens du phénomène esthétique. Connaissance, relations, discours, sens – les éléments qui structurent le problème sur le temps long interrogent le jugement usuel selon lequel la naissance de l’esthétique au 18e siècle serait restée sans postérité.

document thumbnail

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en