Quand la métropole gouverne les associations : participations à l'action publique et encadrement démocratique. Le cas de la mise en oeuvre du RSA par la métropole de Lyon

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24 mai 2024

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Hélène Monnet, « Quand la métropole gouverne les associations : participations à l'action publique et encadrement démocratique. Le cas de la mise en oeuvre du RSA par la métropole de Lyon », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/parti.038.0115


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Résumé En Fr

This article looks at the processes involved in the democratic management of associations at the local level in the context of the implementation of a public policy. The case of the Revenu de solidarité active (tax credits – RSA) and the support provided to its beneficiaries by various associations, referred to as “operators” by the local government, highlights the ways in which the local government, created in 2015, manages to dominate the voluntary sector. Above all, the metropolis uses management instruments that are binding on the organizationsto steer their activities and arbitrate between all those involved. Meanwhile, though the formation of a collective of associations may have enabled them to defend their interests at the local level, its institutionalizationin the decision-making arena has led them to moderate their criticisms. As a result, the participation of associations in general in democratic life at the local level has been marginalized and even exploited by a local authority seeking legitimacy.

"Cet article ­­s’intéresse aux processus ­­d’encadrement démocratique ­­d’associations à ­­l’échelle locale dans le cadre de la mise en œuvre ­­d’une politique publique. Le cas du revenu de solidarité active (RSA) et de ­­l’accompagnement de ses bénéficiaires par différentes associations, appelées « opérateurs » par la collectivité, met en exergue les logiques par lesquelles la collectivité territoriale née en 2015 parvient à dominer le secteur associatif. ­­C’est ­­d’abord par des instruments de gestion contraignants pour les structures que la métropole parvient à orienter leurs activités et arbitrer entre tous les acteurs en présence. En retour, si la constitution ­­d’un collectif ­­d’associations aurait pu permettre une défense de leurs intérêts locaux, son institutionnalisation au sein des arènes décisionnelles a favorisé la modération des critiques formulées. ­­C’est donc la participation des associations dans leur ensemble à la vie démocratique territoriale qui ­­s’en trouve marginalisée, voire instrumentalisée par une collectivité en quête de légitimité."

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