Reinvesting in the Île-de-France rail networks to overcome their failures: fromtechnical failure to political unthought Réinvestir dans les réseaux ferrés d’Île-de-France pour surmonter leurs défaillances : de l’échec technique à l’impensé politique En Fr

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25 décembre 2021

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Nacima Baron et al., « Réinvestir dans les réseaux ferrés d’Île-de-France pour surmonter leurs défaillances : de l’échec technique à l’impensé politique », HAL-SHS : géographie, ID : 10.4000/craup.8273


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Résumé Fr

Le RER C fait depuis sa création, en 1979, l’objet de critiques nombreuses. Il est lent, il est en retard, il est souvent en panne, ou alors les trains sont supprimés, il est même fermé un mois tous les étés depuis plus de vingt ans, pour des réparations dont on nevoit jamais la fin. Vers quel type d’échec nous oriente ce constat : technique, financier, managérial, politique ? Cette ligne constitue en tout cas une porte d’entrée dans la complexité de la notion d’échec infrastructurel, notion de fait tiraillée entregéographes critiques et politistes.Du côté des premiers, Temenos et Lauermann2 recommandent de questionner les faiblesses d’une infrastructure en interrogeant les forces socio-économiques qui conditionnent son entretien et son exploitation. Par exemple, dans le Royaume-Uni desannées Thatcher, la privatisation ferroviaire s’est traduite par une telle suite d’incidents et d’accidents que les géographes n’ont eu aucun mal à relier la crise technique du système ferroviaire à sa privatisation. Cependant, notre approche s’inspire plutôt des travaux en science de la planification, au sein desquels le succès et l’échec sont toujours relatifs et constitutifs de l’action publique3Cette recherche convoque les notions de policy learning4, de policy failure5, et de network governance 6. À partir d’une vingtaine d’entretiens approfondis, et après une présentation de la notion d’échec au travers de l’idée d’infrastructure critiquenous testons la double hypothèse suivante : - c’est moins l’absence que l’accumulation d’expertises qui empêche les partenaires de la gouvernance de s’entendre sur ce que seraient un type et un niveau d’exploitation acceptable c’est moins le laxisme ou la vacance de normes et de procédures que la profusion de scènes d’interactions (partie 3) qui renforce la perception d’un échec. Aussi, la partie 4 propose une lecture de l’échec de l’infrastructure comme « crise du vouloir politique » Elle défend l’idée qu’une coalition s’est formée pour moderniser le RER C tout en préservant un statu quo en matière de redistribution des avantages d’accessibilité des territoires périphériques au centre de Paris.

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