Labour market integration of disability insurance benefit applicants in Switzerland

Résumé En Fr

The increased labour market participation of individuals with disabilities remains a key policy priority for European governments. This study therefore aimed to examine factors promoting the labour market integration of disability insurance benefit (DB) applicants and those entitled to integration and occupational measures in Switzerland. A novel dataset was created via linking the 2018 Swiss Labour Force Survey (SLFS) to administrative register data (2000-2017). Multiple logistic regression was used to analyse the associations between demographic, socioeconomic, health, and regional characteristics and economic activity in working-age DB applicants (N=9,309) and those entitled to integration and occupational measures (N=5,753). Being male, living with an employed partner, having upper secondary or tertiary education, and being able to participate in the SLFS in the language of the language region of residence were associated with higher odds of economic activity. Higher odds of economic activity were also found for those not reporting long-term health-related activity limitations or chronic morbidity and for younger age groups. Individuals residing in the Lake Geneva Region and Ticino were less likely to be economically active relative to their counterparts living in Espace Mittelland. Most importantly, the results imply that education beyond the lower secondary level as well as language proficiency are essential for the economic activity of DB applicants and those entitled to integration and occupational measures.

La participation accrue des personnes handicapées au marché du travail reste une priorité politique pour les gouvernements européens. Cette étude visait donc à examiner les facteurs favorisant l’intégration sur le marché du travail des demandeurs de prestations d’assurance-invalidité (PAI) et des personnes ayant droit à des mesures d’intégration et d’occupation en Suisse. Un ensemble de données inédit a été créé via la mise en relation de l’Enquête suisse sur la population active 2018 avec les données des registres administratifs (2000-2017). La régression logistique multiple a été utilisée pour analyser les associations entre l’activité économique et les caractéristiques démographiques, socioéconomiques, de santé et régionales chez les demandeurs de PAI en âge de travailler (N=9,309) et les personnes ayant droit à des mesures d’intégration et d’occupation (N=5,753). Il en ressort que le fait d’être un homme, jeune, de vivre avec un partenaire ayant un emploi, d’avoir fait des études secondaires supérieures ou tertiaires, d’avoir réalisé l’entretien dans la langue de la région linguistique, de ne pas déclarer de limitations d’activité liées à la santé à long terme ou de morbidité chronique, est associé à une probabilité plus élevée d’activité économique. Les demandeurs résidant dans la région lémanique et au Tessin étaient moins susceptibles d’être économiquement actifs que leurs homologues vivant dans l’Espace Mittelland. Plus important encore, les résultats impliquent que l’éducation au-delà du niveau secondaire inférieur ainsi que la maîtrise de la langue sont essentielles pour l’activité économique des demandeurs de RAI et de ceux qui ont droit à des mesures d’intégration et d’occupation.