Ambigüité et valeur réparatrice du regard en période de confinement

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23 mars 2022

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Sunga Kim, « Ambigüité et valeur réparatrice du regard en période de confinement », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.m0umag


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Résumé Fr

Le regard est bousculé par la persistance de la crise sanitaire qui se propage partout et s'étend dans le temps. La distanciation sociale le charge d’une importance renouvelée, faisant de lui le principal « moyen de communication », plus que jamais mis en avant par le fait qu’il devient la seule partie de nos visages laissée « à découvert » par le masque, et fonctionnant dès lors autant pour montrer, pour dire, que pour voir. Bien qu’ainsi chahuté par les modalités imposées par le confinement, cet acte du regard pourrait aussi être vu comme une forme de résistance face à la rupture des liens symbolisée par les présences dématérialisées, à l’invisibilité, à l’imprévisibilité du lendemain et au trouble né des consignes contradictoires, à l’ignorance et à l’anxiété refoulée, à l’abandon de soi et du reste. Le regard se fait ainsi révélateur des limites de ce qu’il perçoit, de l’encadrement de nos écrans et de nos pensées, de l’information dominante. La nécessité d’une réparation semble se poser en évidence aujourd’hui, reste à nous interroger sur le sens que l’on donne à cette réparation : qu’est-ce que « réparer » ? Comment et pourquoi réparer, avec, par et à travers la scène ? Peut-on réellement attribuer aux arts de la scène un tel pouvoir réparateur ? Si oui, quel rôle y joue le regard ?

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