10 mars 2024
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
d'Hérouville Xavier et al., « Les Fourberies de Léonard de Vinci & Jérôme Bosch », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.m0xvm0
À la Renaissance, dire d’un italien qu’il est fourbe - « furbo » - est un compliment. À cette époque, en effet, les fourberies, à l’instar des facéties et des espiègleries, sont le propre des grands esprits, des esprits surdoués dirait-on plus spécifiquement aujourd’hui. Si Leonardo da Vinci est connu pour l’excellence de ses réalisations picturales, l’intelligence de ses œuvres vue sous l’angle de la fourberie l’est beaucoup moins... Celle de Jheronimus Bosch, son contemporain et alter ego septentrional, encore moins... Les visuels croisés et décroisés qui illustrent cet article sont de très libres extrapolations qui n’engagent que leur auteur. Ils sont ici proposés et non imposés. Le lecteur avisé s’en fera une opinion au premier coup d’oeil, son imaginaire fera le reste... À la lumière de ces différents éléments de convergence présentement décryptés, gageons que l’esprit de curiosité des spécialistes de Léonard de Vinci et de Jérôme Bosch ait été aiguisé, ce, au point de les inciter à retourner chercher dans les carnets de dessins (et plus particulièrement ceux attribués par défaut à leurs « suiveurs ») et les œuvres peintes des deux maîtres d'autres éléments de détail iconographiques concordants.