Présidentielle : pourquoi n’y a-t-il pas (encore) de dynamique de « vote utile » à gauche et à l’extrême droite ?

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7 mars 2022

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La multiplication des candidatures est un thème récurrent des campagnes présidentielles depuis le « choc » du 21 avril 2002 – où la gauche, pourtant électoralement dominante, avait été évincée du second tour du fait de la grande dispersion des voix entre ses candidats.En 2022, les candidatures d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen pourraient bien se neutraliser et fermer les portes du second tour à l’extrême droite. À gauche, la division associée à l’absence d’hégémonie d’une de ses composantes constitue un obstacle parmi d’autres à toute éventuelle victoire électorale. Cette multiplication des candidatures, si elle peut en partie être expliquée par des divergences politiques, semble aussi recouvrir des différences sociologiques.C’est ce que met en évidence notre analyse agrégée des sondages d’intentions de vote réalisés depuis septembre 2021 (et avant la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron du jeudi 3 mars 2022).Cela pourrait être une des explications de l’absence, pour l’heure, de mouvements vers un « vote utile » à gauche comme à l’extrême droite, alors même que Jean-Luc Mélenchon semble le candidat le moins mal placé à gauche et Marine Le Pen la mieux placée à l’extrême droite (même si les intentions de vote en faveur d’Éric Zemmour sont très fluctuantes) (voir figure 1).

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