“Attraction-Repulsion”. The history of the patrimonialization of Dejerine photographic collections « Attraction-Répulsion ». Histoire de la patrimonialisation des collections photographiques Dejerine En Fr

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15 avril 2020

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Alice Aigrain, « « Attraction-Répulsion ». Histoire de la patrimonialisation des collections photographiques Dejerine », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.54390/photographica.150


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Résumé En Fr

Between 1923 and 1937, in Paris, at 21, rue de l’École-de-médecine, the Dejerine Museum mainly displayed its photographic collections ; subsequently they were donated to an adjacent institution : the Dupuytren Museum. During the patrimonialization movement of the medical sciences in the 1920s in France, these documentary collections along with museographic views taken at the time of its inauguration, allowed a better understanding of the role filled by the photographic medium. Polarized between a commemorative dynamic seeking to inscribe the honorific memory of collectors’ careers in a dedicated institution, and a fascinating impulsion for the monstrosity of these images, this article aims at studying the history of the institution but also the exhibition conditions of the photographs through the prism of its key figures’ emotions and intentions.

Entre 1923 et 1937, au 21, rue de l’École-de-médecine à Paris, le musée Dejerine a présenté des collections majoritairement photographiques avant que l’ensemble de celles-ci soient versées à l’institution voisine : le musée Dupuytren. Cet ensemble documentaire et les prises de vue de la muséographie effectuées lors de son inauguration, ont permis de mieux comprendre la place que le médium photographique occupait lors du grand mouvement de patrimonialisation des sciences médicales dans les années 1920 en France. Cet article étudie l’histoire de l’institution mais également les conditions de l’exposition de ses photographies, à travers le prisme des émotions et des intentions que les acteurs du patrimoine y ont projetées. Ces derniers semblent en effet divisés entre une dynamique mémorielle cherchant à inscrire le souvenir honorifique de la carrière des Dejerine dans une institution dédiée et une impulsion fascinatoire pour le caractère monstrueux de ces images.

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