Le problème de la mélancolie (1927)

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2015

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Sándor Rádo et al., « Le problème de la mélancolie (1927) », Psychologie Clinique, ID : 10670/1.m3ttm9


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Le texte de Sándor Rádo paru en 1927 « Le problème de la mélancolie » est paru dans l’ Internationale Zeitschrift für Psychoanalyse, précédé d’une note de l’éditeur. Radó prend comme postulat que dans la mélancolie, le sujet a retiré son intérêt de l’objet, pourtant, cette perte est le résultat d’un déplacement de sa lutte pour l’amour de son objet sur une autre scène. En effet, le mélancolique cherche à obtenir le pardon et l’amour non plus de son objet mais du sur-moi. La tentation de théoriser une telle régression en des termes psychopathologiques, lorsque le moi a été trop loin dans sa peur de se trouver privé de l’amour, est sans doute de rapprocher le problème de la mélancolie de celui de la névrose obsessionnelle. En quoi la culpabilité d’avoir fait disparaître l’objet en raison d’une attitude agressive peut-elle néanmoins s’avérer spécifique de la mélancolie ? Radó tente d’apporter une réponse en soulignant que ces processus détruisent presque entièrement le moi chez le mélancolique en détruisant en lui les fonctions qui le relient à la réalité, alors que dans les névroses de transfert, elles sont plutôt surimposées à un moi qui demeure plus ou moins intact.

The text of Sandor Rado, “The problem of melancholia”, published in 1927 in the Internationale Zeitschrift für Psychoanalyse, is preceded by an editor’s note. Rado takes as premise that in melancholia, the subject withdrew its interest into the object ; however, this loss is the result of a displacement in its fight for the love of its object on another stage. Indeed, the melancholic tries to get forgiveness and love instead, not from its object but from the super-ego. The temptation to theorize such a regression in psychopathological terms, when the ego has gone too far in its fear of being deprived of love, is likely to bring closer the problem of melancholia to the one of obsessional neurosis. Nevertheless, how the guilt of having made disappear the object because of an aggressive attitude may be specific of melancholia ? Rado tries to respond by pointing out that these processes almost completely destroy the ego in the melancholic by destroying the functions that connect him to reality, whereas in transference neuroses, they are rather superimposed on an ego that remains more or less intact.

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