Division, balance, mediation. An appraisal of factional oppositions in the Arab world Division, équilibre, médiation. Une lecture de l’opposition factionnelle dans le monde arabe En Fr

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2004

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Isabelle Rivoal, « Division, équilibre, médiation. Une lecture de l’opposition factionnelle dans le monde arabe », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/ateliers.8649


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Résumé Fr

Cet article propose une réflexion théorique sur la notion, longtemps délaissée par les sciences sociales, de la faction et des oppositions factionnelles à partir de données historiques et anthropologiques dans le monde arabe. A la différence de la stasis grecque qui exprime la guerre civile et la division à partir de l'événement conflictuel, la division factionnelle s'apparente plus à une forme structurelle, fondée sur des mythes d'origine divisant la société en deux moitiés qui se conçoivent "en miroir". Dans le monde arabe des débuts de l'Islam, c'est toute la différence entre la fitna et l'opposition entre tribu Qaysi et yamani par exemple. A partir de ce constat formel, l'article propose de partir de la forme particulière de la division qu’il met en œuvre pour penser le factionnalisme. Le premier élément caractérisant la forme de l’opposition factionnelle est la dualité. Mais la seule dualité ne suffit pas à caractériser l’opposition factionnelle. Cette disposition ne se résume nullement à l’opposition frontale de deux ensembles radicalement distincts, d’un fractionnement inéluctable de la totalité en deux sur le modèle de la guerre froide. Dans sa disposition, le factionnalisme se caractérise par une opposition en miroir dans laquelle, loin de rechercher la destruction agonistique d’un autre, de l’Autre, comme condition du retour à l’unité, il s’agit de trouver des modalités pour se distinguer d’un autre qui est avant tout un semblable reconnu comme tel — la faction comme la figure de l’alter ego en somme. La seconde hypothèse formelle analysée dans l'article part du constat, ancien en ce qui concerne l'étude de cette notion, que les deux factions opposées ne forment pas un "tout" social. Elles ne sont pas complémentaires selon une logique holiste, mais au contraire, permettent souvent d'organiser une compétition par rapport à un tiers. L'article propose ainsi de comparer des dispositions factionnelles différentes dans le monde arabe.

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