Objet-frontière ou projet-frontière ?

Fiche du document

Auteur
Date

15 décembre 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1760-5393

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Morgan Meyer, « Objet-frontière ou projet-frontière ? », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.006.0127


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Une banque de données est un lieu de rencontre entre le social et la technique, les discours et les matérialités, les rêves de ses concepteurs et les réalités de ses utilisateurs. Le présent article se propose d’analyser la banque de données comme un objet-frontière dans le contexte d’un musée d’histoire naturelle. Dans un musée, un de ses rôles est la médiation de savoirs entre professionnels et amateurs. Toutefois, de nombreux facteurs rendent difficile la construction de l’objet-frontière ainsi que la coproduction de savoirs scientifiques à travers celui-ci. Les difficultés révèlent qu’il s’agit d’un objet-frontière politique, objet à travers lequel s’expriment des identités spécifiques et dont le fonctionnement dépend des enrôlements et des résistances de ses utilisateurs. L’article propose de conceptualiser l’objet-frontière non seulement comme un objet fini et défini, mais comme un projet – partiellement distribué et utilisé, relativement ambivalent et perpétuellement en construction.

A database is a place of encounter between the social and the technical, discourses and materialities, the dreams of its designers and the realities of its users. This article analyses databases as boundary objects in the context of a museum of natural history. In a museum, one of the roles of a database is to mediate knowledge between professionals and amateurs. But many factors render the construction of a boundary object, and the coproduction of scientific knowledge through it, difficult. These difficulties reveal that a database is a political boundary object, an object through which specific identities are expressed and the performance of which depends on the enrolments and resistances of its users. The article proposes to conceptualise a boundary object not only as a defined and finite object, but also as a project – partially distributed and used, relatively ambivalent and perpetually in construction.

Un banco de datos es un lugar de encuentro entre lo social y lo técnicos, los discursos y los materialistas, los sueños de sus diseñadores conceptores y las realidades de sus usuarios. Este artículo tiene por objeto analizar los bancos de datos como objetos frontera en el contexto de un museo de historia natural. En un museo, una de las funciones de un banco de datos es la mediación de conocimientos entre profesionales y aficionados. Sin embargo, hay muchos factores que hacen difícil la construcción de un objeto frontera y la co-producción del conocimiento científico a través de ella. Estos problemas ponen de manifiesto que un banco de datos es un objeto frontera político, un objeto a través de los cuales hablan se expresan de las identidades y cuyo funcionamiento depende de la contratación y la resistencia de sus usuarios. El artículo se propone conceptualizar un objeto frontera no sólo como un objeto acabado y definido, sino como un proyecto – en parte distribuidos y relativamente utilizados, relativamente ambivalente y perpetuamente en construcción.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en