Sarpi, l’interdit de Venise et la France d’après la correspondance de l’ambassadeur Canaye de Fresne

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2010

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Didier Foucault, « Sarpi, l’interdit de Venise et la France d’après la correspondance de l’ambassadeur Canaye de Fresne », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.m6onin


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Résumé Fr

En 1606-1607, un violent conflit a opposé le pape Paul V et Venise. Pendant cette crise de l'Interdit, alors que le pape a tenté d'imposer la cessation des offices religieux et de l'administration des sacrements dans toute la République, la majorité du clergé, derrière Paolo Sarpi, a fait bloc avec le doge. Inquiet de la tournure très grave des événements, qui risquaient de déclencher une guerre de religion, en une période où les affrontements confessionnels s'apaisaient, la diplomatie d'Henri IV s'est interposée entre les adversaires. Philippe Canaye de Fresne (1551-1610) ambassadeur dans la Sérénissime en toute première ligne. Ancien huguenot depuis peu catholique, ce proche du souverain, a été une des artisans qui ont permis à cette crise de ne pas dégénérer et de trouver en 1607 une issue pacifique, dans laquelle les intérêts vénitiens ont été préservés. Dans la volumineuse correspondance diplomatique envoyée au cours de cette année de fièvre, Canaye, a rendu compte de la "guerre des livres" qui opposait Sarpi et ses amis à Bellarmin et aux partisans du pape. Sans masquer sa sympathie pour les rebelles, l'ambassadeur français est intervenu auprès des autorités de la lagune pour modérer l'ardeur des polémistes qui, par leurs écrits diffusés dans toute l'Europe, compromettaient les chances de médiations des diplomates français.

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