Témoignage d'une immigrée tunisienne née dans les années 1940, veuve d'un ouvrier des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, sur l'éducation de ses enfants et sa vision de La Seyne-sur-Mer

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Cet entretien est le second pour l'informatrice, immigrée tunisienne et veuve d'un ouvrier des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, par la même enquêtrice. L'informatrice a eu sept enfants dont les naissances ont été très rapprochées. Elle parle de l'éducation qu'elle leur a donnée. Elle est arrivée en France en 1963, puis s'est installée à La Seyne-sur-Mer en 1968. Elle décrit sa découverte de la ville et la scolarité de ses enfants. Bon nombre de ses voisins travaillaient aux chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Son époux travaillait parfois le soir et c'est elle qui gérait son salaire et l'argent de la famille. L'informatrice explique ensuite où elle faisait ses courses alimentaires à son arrivée à La Seyne-sur-Mer. Le marché était très animé avant la fermeture des chantiers navals. Elle amenait ses enfants à des activités de loisirs : foire, mer, centre aéré, colonie de vacances. Certains lieux en France lui rappellent la Tunisie, notamment les plages de La Seyne-sur-Mer. Elle éprouvait beaucoup d'inquiétude quand ses enfants étaient jeunes, et désormais elle le regrette et culpabilise. Elle parle du sentiment d'appartenance de ses enfants à la ville de La Seyne-sur-Mer. Après avoir vécu un temps isolée lors de son arrivée en France, l'informatrice a ensuite connu une période où elle a eu envie de sortir de chez elle et d'aller vers les autres, notamment celle où elle a du travailler. Pour conclure l'entretien, l'informatrice décrit la ville de La Seyne-sur-Mer, elle parle des différences entre avant et après la fermeture des chantiers navals et elle exprime ses espoirs quant à l'évolution de la commune.