Electio, election, elections.: The temptation of nominalism and the objectification of a state practice Electio, élection, élections.: La tentation du nominalisme et l’objectivation d’une pratique d’Etat En Fr

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2023

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Christophe Le Digol, « Electio, élection, élections.: La tentation du nominalisme et l’objectivation d’une pratique d’Etat », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/mots.32086


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Résumé En Fr

At the beginning of the French Revolution, all public offices became elective. The revolutionaries extended the system of elections to functions that were not only political, but which required a relationship of public trust between the holder of a public office and the citizens over whom his or her authority was exercised. This system of elections was applied to a variety of public functions in different activities (politics, administration, army, religion, education, etc.). Defined at the time as a “choice” regardless of the variety of procedures used, in the early years of the French Revolution, election included a variety of appointment processes, such as nomination and competition, that are no longer considered as being part of an election.

Au début de la Révolution française, toute fonction publique devient élective. Les révolutionnaires étendent le régime des élections à des fonctions qui ne sont pas uniquement politiques, mais qui nécessitent une relation de confiance publique entre le titulaire d’une fonction publique et les citoyens sur qui s’exerce son autorité. Ce régime de l’élection s’applique à une variété de fonctions publiques relevant de différentes activités (politique, administration, armée, religion, enseignement, etc.). Définie à l’époque comme un « choix », quelles que soient les procédures retenues, l’élection inclut dans les premières années de la Révolution française un ensemble d’opérations de désignation, telles que la nomination et le concours, qui ne sont plus aujourd’hui considérées comme relevant de l’élection.

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