Volubiles volatiles : l’image du fanfaron dans la littérature allemande de la première modernité

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2020

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Florent Gabaude, « Volubiles volatiles : l’image du fanfaron dans la littérature allemande de la première modernité », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.mbjzel


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Déjà, dans l’antiquité, Aristophane met en scène un soldat ridicule notamment par son accoutrement, Lamachos, qu’il compare à un oiseau couvert de plumes. Rien n’exprime mieux le fanfaron protomoderne que la métaphore aviaire : le langage de l’époque fait des ailes et des plumes les oripeaux de la jactance et du mensonge.Depuis Sebastian Brant qui, à la fin du XVe siècle, dresse dans sa Nef des fous le portrait-type du fanfaron, en texte et en image, sous les traits du chevalier Peter et du docteur Griffon, les satiristes et imagiers n’ont de cesse de dénoncer la curiosité vaine des « Venteurs & Menteurs outrecuides », rodomonts et « sots glorieux ». Outre les lansquenets démobilisés, les cibles de la critique sont les chantres du savoir inutile et du voyage sans but. La culture urbaine sédentaire et industrieuse se méfie des acteurs de la mobilité gratuite. Avec les pédants semi-lettrés et les aventuriers, journalistes, colporteurs, chasseurs, oiseleurs, rémouleurs et autres vagants partagent le vice de la présomption et de la hâblerie.La communication analyse les principaux ressorts métaphoriques de la peinture du fanfaron dans la littérature germanique des XVIe et XVIIe siècles – et plus spécifiquement la symbolique aviaire. On retrouve caqueteurs, faux braves et fanfarons d’éloquence notamment dans les chants de maître de Hans Sachs, puis dans le théâtre comique d’Henri-Jules de Brunswick-Wolfenbüttel, de Johannes Rist et d’Andreas Gryphius.

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