La guerre atomique

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De tous les périls que court l’espèce humaine, la guerre nucléaire et l’hiver nucléaire sont les plus graves, et de loin.Plus de 10 000 armes nucléaires restent pointées contre des cibles bien déterminées appartenant à l’autre camp. Ce sont des armes stratégiques conçues pour voyager d’un territoire à l’autre, mission sans retour. Il faut y ajouter 35 000 armes nucléaires tactiques aux objectifs plus modestes (cependant leur gabarit est le même que celles qui détruisirent Nagasaki et Hiroshima). Les armes nucléaires, tout comme les maladies, ont tendance à proliférer.La température du globe serait de 35 degrés plus basse si elle dépendait uniquement du soleil. Mais l’effet de serre, lié à la présence de certains gaz de l’atmosphère terrestre, réchauffe la terre comme un manteau. L’épaisseur totale des principales couches de l’atmosphère n’excède pas 0,1% du diamètre de la terre. Plus d’un astronaute a rapporté combien la vue de cette mince et délicate auréole bleutée, autour de l’hémisphère éclairé par le soleil lui avait donné une immédiate impression de fragilité, de vulnérabilité.Les accidents de la fusée Challenger et de la centrale de Tchernobyl sont là pour rappeler que des systèmes de haute technicité, d’une importance capitale pour le prestige national, peuvent connaître des échecs désastreux.En cas de guerre nucléaire, les puissantes explosions au sol propulseraient de fines particules jusque dans la haute stratosphère. Les incendies massifs produiraient des fumées qui empêcheraient la lumière du soleil d’atteindre la basse atmosphère annulant l’effet de serre. Il en résulterait un refroidissement considérable dont la durée se compterait en mois ou en années, aboutissant à une planète sombre et glacée.

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