Stratégies de responsabilité sociale d'entreprise des acteurs BIO en Tunisie

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Les opérateurs économiques sont désormais questionnés, non seulement sur leurs résultats financiers mais aussi sur leur équité sociale et leur impact environnemental. Le concept de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) repose sur l’ensemble des obligations qui pèsent sur elle dans sa gestion de ses relations avec ses différentes parties prenantes externes et internes. La Tunisie est classée première en Afrique en termes de surfaces certifiées en BIO. Ce secteur bénéficie d’une attention particulière de la part du gouvernement. Le cahier des charges régissant le secteur ne contient, cependant, aucune incitation pour l’adoption d’une stratégie RSE intégrale du moins explicitement. La culture BIO semble être perçue par les institutions de l’Etat tunisien comme un nouveau créneau porteur et une quête d’avantage compétitif. La question de recherche à laquelle nous tentons de répondre est la suivante : Dans quelle mesure la perception du BIO par les institutionnels, qui transparaît des études réalisées dans ce domaine, peut-elle influencer le comportement des opérateurs de la filière ? Pour répondre à cette question, nous avons mobilisé la typologie d’Acquier (2008). L’approche empirique s’est basée sur l’analyse documentaire d’études réalisées par deux agences nationales de promotion de l’investissement. Ce qui a permis de montrer le peu d’intérêt porté aux parties prenantes autres que le consommateur étranger. La stratégie RSE des opérateurs qui pourrait être adoptée, serait de type greenwashing. Code JEL : M1, M14

Economic operators are now questioned, not only on their financial results but also on social equity and environmental impact. The concept of Corporate Social Responsibility (CSR) is based on all the obligations incumbent upon it in the management of its relationships with internal and external stakeholders. Tunisia is ranked first in Africa in terms of farming surface area certified as organic. And although this sector receives particular attention from the government, the specifications governing the sector contain, at least explicitly, no incentives for embracing a comprehensive CSR strategy. Organic culture seems to be perceived by the Tunisian state institutions merely as a new growth area and a quest for competitive advantage. The investigation issue that we take in consideration in this research paper is: To what extent the perception of institutional investors’ in organic farming (drawn from studies in this area), can influence the operators’ behaviour in this field? To answer this question, we relied upon the typology of Acquier (2008). The empirical approach was based on the literature review of studies led by two national agencies for investments promotion. This showed that the almost sole interest of stakeholders is focused on foreign consumers. The CSR strategy of the operators that could be adopted is the greenwashing. JEL Codes: M1, M14

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