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Sandrine Perrot, « (In)Sécurités foncières en Afrique. Débat global et enjeux locaux », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.mchg53
En 2008, l’ONG Grain lançait un retentissant signal d’alarme sur l’accélération et l’expansion dans les pays du Sud, et en particulier en Afrique, des « accaparements fonciers » par des acquéreurs étrangers (Grain, 2008). Dans le sillage de ce rapport, plusieurs ONG avaient crié leur haro sur la maigre contrepartie financière exigée en échange de baux emphytéotiques, les avantages fiscaux offerts aux acquéreurs étrangers, ou encore les risques de déstructuration de l’agriculture vivrière. Mises en relief par la crise alimentaire de 2008, l’ampleur et la portée de ces investissements fonciers étrangers, présentés dans les médias comme une vague de fonds, ont depuis été relativisées.Sommaire :-Gender, Land Tenure and Financial Inclusion, par Ambreena Manji-Appropriations foncières : après l’affaire Daewoo, que se passe-t-il à Madagascar ? par Perrine Burnod-Les frontières intérieures du Kenya : une contrainte pour l’accès à la terre, par Claire Médard et Valérie Golaz-L’instrumentalisation politique des questions foncières en Ouganda, par Lauriane Gay-Titres de propriété et insécurité foncière au Bugunda. Récits contrastés, par Valérie Golaz et Claire Médard-« Révolution agraire » et instrumentalisation de l’enjeu foncier : quel bilan de la décennie écoulée au Zimbabwe ?, par Daniel Compagnon