Le hasard au cœur de la cellule

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2011

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Jean-Jacques Kupiec et al., « Le hasard au cœur de la cellule », Sciences & philosophie, ID : 10670/1.me5smx


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Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au coeur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré. Alors que pendant longtemps, la biologie a été dominée par des théories finalistes puis «  déterministes  », les résultats expérimentaux obtenus ces toutes dernières années annoncent un changement de perspective radical. La nouvelle biologie, par son caractère probabiliste, rendra caduque l’idée même de programme et de déterminisme génétique – conception communément qualifiée de thèse du « tout génétique » – forgée à la suite de ce qu’il a été convenu d’appeler le « dogme central de la biologie moléculaire » (Francis Crick, 1958). Mais, cette nouvelle biologie ne doit pas être comprise comme une négation des acquis antérieurs de la biologie moléculaire. Bien au contraire, elle constitue une extension de la conception physico-chimique du vivant. Inévitablement, elle aura également de profondes conséquences philosophiques. En effet, ce n’est pas seulement le finalisme – religieux ou immanent – qui est de facto évacué, mais c’est encore la conception cartésienne de l’animal-machine qui doit être abandonnée. Si l’homme est une machine, il est aussi un homme-aléatoire !

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