15 avril 2013
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Yael Munk, « Investigating the Israeli Soldier’s Guilt and Responsibility », Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, ID : 10670/1.mf2ka4
Alors que les technologies de la couverture de la guerre ne cessent de se perfectionner les images de medias deviennent de plus en plus nombreuses et de moins en moins crédibles. L’organisation non-gouvernementale israélienne “Briser le silence” qui a été fondée il y a quelques années, cherche à répondre à ce défi en documentant le quotidien des soldats israéliens dans les territoires occupés, sous la forme de témoignages-confession, d’où ressort le double rôle de ces soldats dans le système militaire de Tsahal – à la fois persécuteur et victime. Cette dualité vis-à-vis de la responsabilité du soldat israélien, qui semble avoir servie de base éthique aux derniers films Israéliens à succès traitant de la première guerre du Liban – “Beaufort”, “Valse avec Bashir” et “Lebanon”, offre en fait l’infrastructure intellectuelle sur laquelle repose la dénonciation de la manipulation militaire de jeunes hommes au nom du patriotisme. C’est pourquoi il se doit d’interpréter ces documentations comme des actes de résistance politique.