Les tentes des matriarches

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2008

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Jean-Pierre Sternberger, « Les tentes des matriarches », Études théologiques et religieuses, ID : 10670/1.mgx6vi


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Transcrits à une époque ancienne de manière indifférenciée par la lettre hé, les pronoms hébreux de la 3e personne du singulier masculin et féminin sont souvent corrigés par les Massorètes comme des masculins en waw. C’est le cas dans le livre de la Genèse pour quatre emplois du mot ’ohel (tente), avec un suffixe en hé selon le texte écrit ( ketyv) ou en waw selon la lecture orale ( quere). Jean-Pierre Sternberger* examine le sens de ces pronoms dans leurs contextes d’origine. Il note une possible référence à un phénomène largement attesté au sein des populations bédouines : la tente n’appartient pas à l’homme (patriarche) mais à son épouse. Le motif de la tente de la matriarche pourrait caractériser une couche rédactionnelle contemporaine des premiers retours de l’exil ; il renverrait ainsi à un idéal de vie nomade personnifié par Noé, Abraham, Isaac, Jacob et leurs épouses.

In early times, third person singular pronouns either masculine or feminine were copied out with the letter he as a suffix. They were quite systematically corrected by the Masoretes into the masculine waw. Taking the example of four uses of the word’ ohel (tent) in Genesis, Jean-Pierre Sternberger observes that the meaning of the pronouns closely examined in their original contexts hints at a possible reference to a phenomenon widely attested in Bedouin populations: the wives are the owners of the tent. The motif of the matriarch’s tent could characterize a redactional layer contemporary with the first return from exile.

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