La lutte contre la pollution lumineuse s’organise dans les territoires

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8 juin 2017

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Samuel Challéat et al., « La lutte contre la pollution lumineuse s’organise dans les territoires », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.mgylwn


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Selon l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), le nombre de points lumineux en France a crû de plus de 90 % en 25 ans. Cet accroissement entraîne une augmentation de la pollution lumineuse, dont les conséquences sont multiples : formation de halos lumineux empêchant l’observation du ciel étoilé, altération de la « ressource obscurité » vitale à de nombreuses espèces animales, ou encore perturbation du rythme circadien de sécrétion de la mélatonine chez l’homme. La lutte contre la pollution lumineuse est aujourd’hui emblématique des logiques de transition qui travaillent l’aménagement des espaces ruraux et urbains. Protection de la biodiversité, économie d’énergie, préservation de la santé et du bien-être constituent une demande sociale que peuvent difficilement ignorer les pouvoirs publics. La récente saisine du Conseil d’État par deux associations environnementales pour que la loi de 2010 sur la pollution lumineuse soit appliquée en témoigne. Pourtant, des initiatives locales de lutte contre cette pollution existent. Ces expériences puisent dans des labels internationaux et nationaux émergents, dans des dispositifs institutionnels de protection de l’environnement plus anciens, ou encore dans des bricolages qui donnent une place aux enquêtes de terrain conduites auprès des habitants et usagers de l’éclairage urbain. Petit tour d’horizon.

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