La sauveté de Laramet : du village à la seigneurie

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2021

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Roland Viader, « La sauveté de Laramet : du village à la seigneurie », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/ccm.7188


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La sauveté de Laramet n’a fait l’objet d’aucune monographie scientifique récente alors même qu’elle est l’une des mieux éclairées par la documentation originale. Plus d’une centaine de parchemins permettent d’en retracer la fonda- tion en 1134, et de suivre jusqu’en 1313 l’évolution du village et de la maison templière qui en prit progressivement le contrôle. Ils dévoilent un processus d’une étonnante complexité. En 1134, en effet, une quinzaine au moins de seigneurs laïques et ecclésiastiques possédaient des droits sur la terre et les hommes de Laramet. La création d’un espace de paix permit d’abord de donner un cadre à leurs conflits de juridiction, et de stabiliser en outre les relations politiques dans une zone située aux frontières de la Gascogne et en périphérie immédiate de la cité de Toulouse. L’expansion planifiée du village, par ailleurs, visait sans doute à développer les échanges commerciaux et la circulation du bétail plus qu’à défricher de nouvelles terres. En définitive, cependant, l’espace de paix institué par la sauveté servit surtout d’argument à l’appropriation complète du territoire de Laramet par les templiers, et entraîna la disparition rapide du village. Autant d’éléments qui invitent à reconsidérer les définitions classiques de la sauveté et l’antériorité de la seigneurie sur la formation des villages.

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