Adorno et le cercle magique de l'opéra : Critique et sauvetage, du Freischütz au Trésor de Joe l'indien

Fiche du document

Date

2013

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Agnès Gayraud, « Adorno et le cercle magique de l'opéra : Critique et sauvetage, du Freischütz au Trésor de Joe l'indien », Nouvelle revue d’esthétique, ID : 10670/1.mil0c8


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Adorno ne fut pas un grand défenseur de l’opéra. Face à son modernisme musical, la forme lyrique apparaît désuète, largement dépassée. Elle fige dans un « cercle magique » aussi enchanteur que fallacieux une totalité dont il faudrait plutôt, au mitan du xxe siècle, thématiser la décomposition. À bien y regarder pourtant, il est un opéra ou certains aspects de l’opéra, qui animent encore l’esthétique adornienne. C’est du côté de l’intermittence, de l’éclatement de la forme, mais aussi de la naïveté enfantine qu’il faut les rechercher, du Freischütz de Weber à l’étrange et inachevé Trésor de Joe l’indien.

Adorno has never been a great partisan of opera. Compared to his musical modernism, the lyrical form seems obsolete, widely exceeded. It freezes in an enchanting fallacious « magic circle » a totality which desintegration should rather be thought. Nevertheless, a kind of opera, or at least some operatic aspects, still have their importance in the adornian aesthetics. They can be found in the intermittence, the blow-out of the form, but also in the childish ingenuity, from Weber’s Freischütz to the strange and unfinished Treasure of Joe the Indian.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en