Zusammenleben. Deutschtum und Judentum aus jüdischer Sicht (1912/1915)

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1 septembre 2019

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Sonia Goldblum, « Zusammenleben. Deutschtum und Judentum aus jüdischer Sicht (1912/1915) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/ceg.6938


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Cet essai traite de la question de savoir comment les Juifs allemands des années 1910 et de l’entre-deux-guerres envisageaient leur vie en Allemagne avec les Allemands non juifs et comment ils réfléchissaient à leurs relations mutuelles. Deux grands débats seront examinés, qui permettront d’expliciter les positions existantes et de montrer le caractère symptomatique des débats dans l’Allemagne des années 1910, à l’heure où commence le mouvement qu’on a coutume d’appeler, à la suite de Martin Buber, la « Renaissance juive ». Il s’agit, d’une part, des débats autour de l’essai « Deutsch-jüdischer Parnass » de Moritz Goldstein de mars 1912 et, d’autre part, du livre Deutschtum und Judentum de Hermann Cohen de 1915, et des réactions qu’ils ont provoquées. Les années 1910 marquèrent une phase de transition, avant que l’affirmation de soi des Juifs allemands dans la République de Weimar ne s’étende à tous les domaines de la culture et de la vie quotidienne. Les différents textes serviront d’exemples de la recherche d’une certaine compréhension du peuple et de la nation, ainsi que de l’émancipation et de l’assimilation. This paper deals with the question of how German Jews in the 1910s and the interwar period imagined living together with non-Jewish Germans in Germany, and how they reflected on it. The focus will be placed on two prominent debates, which exemplify existing positions and show the nature of these debates in Germany in the 1910s, when the movement usually referred to as the “Jewish Renaissance” (Martin Buber) was just beginning. The paper deals, on the one hand, with the debates surrounding Moritz Goldstein’s essay “Deutsch-jüdischer Parnass” (March 1912) and, on the other hand, with Hermann Cohen’s book Deutschtum und Judentum (1915), and the reactions it provoked. The 1910s marked a phase of transition, before the self-assertion of German Jews in the Weimar Republic permeated all areas of culture and the everyday. The respective texts are used here as examples of how certain meanings of ‘people’ and ‘nation’, as well as of ‘emancipation’ and ‘assimilation’ were being negotiated.

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