Les virus informatiques : nouveau risque nosocomial ?

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En 2017, le rançongiciel WannaCry déferle sur l’Europe, impactant des dizaines de milliers d’entreprises privées et publiques. Le National Healthcare System (NHS), ministère de la Santé britannique, ainsi qu’une quinzaine d’hôpitaux sont alors touchés. Il s’ensuit un blocage des imageries par résonance magnétique (IRM), de l’accès aux données médicales, une contamination des scanners et certaines interventions sont interrompues.Au-delà de l’indisponibilité temporaire créée, il convient de s’interroger sur l’impact de ces virus pour le patient, tant sur son intégrité physique que sur sa vie privée en cas de divulgation de données médicales.En France, la surveillance et la déclaration de ces événements se met en place, afin de les catégoriser et de disposer d’indicateurs sur ces incidents. Le parallèle peut être fait avec le signalement des infections nosocomiales, potentiellement responsables d’événements indésirables graves pour les patients.Ces infections informatiques contractées au cours d’une activité de soins peuvent ainsi être considérées comme une nouvelle génération d’infections nosocomiales, version 2.0.

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