Eugène Demolder et les lettres françaises de Belgique

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2016

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Éric Lysøe, « Eugène Demolder et les lettres françaises de Belgique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.mosjt9


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Entre mythe et réalité, telle est bien la place d'Eugène Demolder au sein des lettres françaises de Belgique, lui qui se plaisait à évoquer en ces termes le Palais de Justice de Bruxelles-décor pourtant de son quotidien d'homme de loi : Ne dirait-on pas le refuge d'une divinité orgueilleuse et inabordable, barricadée derrière ses tours et ses donjons, implacables pour les humbles, et cherchant dans les colonnades et les frontons une majesté qu'elle ne trouve pas en elle 1 ? Étonnante vision, toute médiévale, d'un bâtiment construit sur les plans de Joseph Poelaert entre 1866 et 1883, monstrueuse forteresse sans doute, mais élaborée plus manifestement dans un esprit néo-classique que moyenâgeux. Mais il en va ici comme de toute chose chez un auteur que Jules Renard décrivait comme « un petit bonhomme gonflé pour un voyage dans la lune » 2. En s'inscrivant par bien des aspects dans la tradition inaugurée par Charles De Coster, le père fondateur des lettres belges, Eugène Demolder en effet s'est accoutumé à rêver le monde autant qu'à en côtoyer les manifestations réelles, jusqu'à reconstituer une époque bénie-mi-médiévale, mi-renaissante, le plus souvent-tout en demeurant parfaitement conscient des contradictions de la société dans laquelle le hasard l'avait fait naître. C'est donc dans ce double rapport entre l'imaginaire et la réalité qu'il convient de situer son oeuvre et particulièrement l'un de ses recueils de nouvelles les mieux réussis, Quatuor.

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