Bande dessinée et caricature, une affinité décisive (1830-1890)

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Valérie Stiénon, « Bande dessinée et caricature, une affinité décisive (1830-1890) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.mpghk7


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Il existe plusieurs manières de considérer la bande dessinée comme un genre à part entière. Une approche essentialiste centrée sur la spécificité logique et formelle voit la bande dessinée comme un art séquentiel. Une approche institutionnelle s’attache plutôt à examiner comment elle a été nommée, catégorisée et reconnue pour elle-même. On sait que Rodolphe Töpffer joue un rôle crucial dans ces deux aspects génériques : il propose la désignation d’« histoires en estampes », repère la singularité d’une forme, en esquisse une théorie, s’en fait le promoteur et le praticien. Mais il convient d’aborder aussi la bande dessinée d’un point de vue interactionnel. Par ses supports, ses publics, ses auteurs, elle est une création médiatique qui relève d’une dimension collective, hybride et dynamique. Elle doit beaucoup aux séries d’estampes de la petite presse. En parcourant celles de Cham, de Daumier, de Nadar, entre autres, cette étude tente d'évaluer dans quelle mesure la caricature, avec son langage graphique, ses techniques et ses sociabilités, a constitué un paramètre décisif dans l’émergence de l’art séquentiel au XIXe siècle, à l’entrée de l’ère médiatique qui coïncide avec ces années 1830.

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