Pour une cité joyeuse: La reconquête de la rue par l’enfant

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Laure Ribeiro, « Pour une cité joyeuse: La reconquête de la rue par l’enfant », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.mrokk4


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Résumé Fr

« Nous n'avons pas le droit d'attendre que l'enfant redécouvre la ville, sans avoir nous-mêmes le désir que la ville redécouvre l'enfant. » Aldo Van Eyck 1 « Non une corvée, mais un plaisir ardemment désiré, j'étais souvent chargé d'acheter du poisson et de le ramener à la maison. Cela impliquait tout ce qui suit : marcher jusqu'à la gare cinq à dix minutes, acheter un ticket, regarder le train à vapeur faire son chargement de charbon, monter dans le train, suivre le pont surplombant les eaux peu profondes, quitter le train au terminus, me balader et à l'occasion entrer dans le musée de la pêche, traverser le parc du centre-ville où des militaires jouaient de la musique, ou bien passer par la caserne des pompiers, continuer vers la vieille ville, explorer le marché aux poissons et la flotte de pêche, sélectionner le poisson, négocier puis rentrer à la maison 2. » Ce témoignage est celui du biologiste Albert Parr se remémorant sa vie à quatre ans dans une ville de Norvège au début du XX e siècle. Aujourd'hui, laisser son enfant se promener seul à quatre ans paraît insensé pour toutes sortes de raisons, notamment la peur des accidents et des agressions, et le manque de confiance dans les capacités d'orientation de l'enfant. À Paris, on commence à se déplacer seul à partir de onze ans seulement 3. Différentes études anglo-saxonnes 4 ont révélé qu'entre 1970 et 1990 la présence des enfants dans l'espace public a notablement baissé, tout comme la fréquence de leurs déplacements sans adultes. Ces dernières années, l'attrait pour le numérique et la peur suscitée par la pandémie ont encore accentué ce phénomène. Pourtant, la rue a été un terrain 1

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