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Alix Peyrard, « La correspondance d’Adolf Michaelis. Relations et échanges au sein de la communauté archéologique franco-allemande au tournant du XXe siècle », HAL-SHS : littérature, ID : 10.47245/archimede.0010.var.05
Au lendemain de la guerre franco-prussienne, alors que les tensions entre les anciens pays ennemis sont encore vives, Adolf Michaelis, figure majeure de l’archéologie allemande, défend la reprise des collaborations franco-germaniques. En 1872, il devient titulaire de la chaire d’archéologie classique de Strasbourg. Suivant les principes de l’Altertumswissenschaft, il fonde une gypsothèque qui s’élève rapidement au rang de modèle pour les universités françaises et justifie des échanges réguliers entre le savant allemand et ses homologues français. Dans un contexte de professionnalisation de l’archéologie, analyser les relations entre Adolf Michaelis et son réseau de correspondants français permet ainsi d’établir le rôle que ce dernier a tenu dans la constitution d’une communauté archéologique transnationale et, plus largement, de remettre en lumière les échanges scientifiques qui marquèrent le tournant du siècle et contribuèrent aux avancées de l’archéologie européenne.