Libérer épistémologiquement le féminisme

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Anne-Françoise Schmid, « Libérer épistémologiquement le féminisme », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.msj13n


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Il n'est pas possible de répondre directement à la question de la part du masculin et du féminin dans les sciences. Traditionnellement, celle -ci est traitées comme la surdétermination du noyau supposé objectif de la science par le féminin, et, par ailleurs, par la convergence de séries de concepts pour caractériser la science. Cette logique de surdétermination n'est pas satisfaisante, parce qu'elle laisse toujours une place aux disputes spéculaires de la philosophie ou de la psychologie du point de vue du genre, et qu'elle fixe la science à certains de ses exemples paradigmatiques . Nous proposons, à la suite de la philosophie non-standard de François Laruelle et de l'épistémologie générique, une approche par sous-détermination de cette structure épistémologique générale. Pour cela, il faut changer de logique, substituer des variables à la différence sexuelle, et des matrices aux systèmes philosophiques. Partant de là, il est possible d'ouvrir un espace générique, relativement indépendant et des disciplines scientifiques et des genres, pour créer les « bien communs » d'une épistémologie et une « intimité collective », jamais donnés, où les variables se combinent de façon aléatoire. Cela ne fait pas disparaître ce qui est donné, l'homme, la femme, mais les engage dans une dynamique qui n'est possible qu'en reconnaissant l'humain(e) avant les genres. C'est une posture pour un féminisme ouvert.

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