Zénobie, épouse de Radamiste, et la justice du fleuve (Tacite, Annales, XII, 51).

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/copyright/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Marcel Meulder, « Zénobie, épouse de Radamiste, et la justice du fleuve (Tacite, Annales, XII, 51). », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.mt7n1s


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Tacitus (Annales, XII, 51), by describing a part of the Araxes as placidus, seems to endow this Armenian river with a role of a judicial god: it saves Zenobia, daughter of the King of Armenia and abandoned wife of the perfidious Radamist, enemy of Rome, from death. Moreover she is welcomed and honored by the Parthian Tiridates, a future Roman ally under Nero. The historian echoes elsewhere (VI, 37, and XV, 7-8) the Indo-European concept of the «justice» of the river (in this case the Euphrates) to denounce the transgression committed by certain Roman generals or kings protected by Rome, by seeking to link Armenia more closely to Rome. But the river no longer punishes (immediately) the transgressor.

Tacite (Annales, XII, 51), en qualifiant une partie du cours de l’Araxe de placidus semble doter ce fleuve d’Arménie d’un rôle de dieu justicier : celui-ci sauve de la mort Zénobie, fille du roi d’Arménie et épouse abandonnée du perfide Radamiste, ennemi de Rome. Qui plus est, elle est recueillie et honorée par le Parthe Tiridate qui deviendra l’« allié » de Rome sous Néron. L’historien fait écho ailleurs (VI, 37, et XV, 7-8) au concept indo-européen de la « justice » du fleuve (en l’occurrence de l’Euphrate) pour dénoncer la transgression que commettent certains généraux romains ou rois protégés par Rome, en voulant lier davantage l’Arménie à Rome. Mais le fleuve ne châtie plus (immédiatement) le transgresseur.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en