15 janvier 2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-556X
CC-BY-NC , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claude Fintz, « Le mandala, symbole de la convergence de l’expérience de l’œuvre et de l’activité spirituelle », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.466
Malgré quelques spécificités, il existe bien une convergence entre l’expérience de l’œuvre et l’activité spirituelle, entendue au sens d’activité transformationnelle et de metanoïa. Pour nous le mandala est à la fois une figure symbolique intra operam et un symbole de l’œuvre en procès sur ses deux faces, diurne et nocturne : l’œuvre est le travail des forces sous les formes, qui fait de la communauté tout entière – et pas seulement de son créateur ou de son lecteur – une corporéité anonyme, un inter-corps de nature sensuelle et communielle. Pour le démontrer, nous aurons recours à trois textes contemporains qui déploieront une riche variation sur les convergences possibles de l’expérience littéraire et esthétique, relative au mandala, faisant de cette dernière un département singulier de l’expérience spirituelle.