Marseille (13) - Angle des rues Nationale et de la Fare tranche 1. Rapport de diagnostic archéologique

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2016

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Philippe Mellinand et al., « Marseille (13) - Angle des rues Nationale et de la Fare tranche 1. Rapport de diagnostic archéologique », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.mvuxcm


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Les niveaux les plus anciens atteints lors du diagnostic réalisé à l’angle des rues Nationale et de la Fare à Marseille correspondent à des phases de colluvionnement. Les mobiliers céramiques qu’ils ont livrés attestent de leur mise en place entre le Ve s. avant notre ère et le IIe s. de notre ère.Au-dessus de ces niveaux antiques, se développe une puissante séquence de « terres noires » résultant de processus anthropiques et/ou naturels et témoignant de l’occupation de cet espace suburbain. Une sépulture à inhumation mise au jour dans la partie basse de cette séquence stratigraphique a été datée par radiocarbone de la seconde moitié du VIIe s. ou du VIIIe s. de notre ère. Elle pourrait éventuellement traduire la présence d’un ensemble funéraire plus vaste. La partie sommitale des « terres noires » a quant à elle livré de la céramique du XIIIe s., permettant ainsi de caler assez précisément la chronologie de ces importants et complexes dépôts.Les vestiges de l’époque Moderne sont liés aux nombreux bouleversements que la ville de Marseille a connu à la fin du XVIIe s, soit des travaux d’agrandissement et plus particulièrement la construction des « Grands bains et étuves ». Ils se matérialisent sur l’emprise du diagnostic par des fondations de murs, des caves au sol en terre battue et des maçonneries englobant un puits maçonné qui pourraient appartenir au premier établissement de bains.

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