Kitsch et dérision

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26 août 2013

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Denis Bertrand et al., « Kitsch et dérision », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10670/1.mvwdfc


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En assumant une des propriétés de la dénomination « kitsch », qui est d’intégrer dans la désignation même une modalité de jugement, on s’attache à dégager la composition sémiotique et énonciative de ce jugement, ainsi que ses implications quant à la « réalité » fluctuante de l’objet qu’il désigne ainsi. Ce jugement relève du discours de la dérision dont on cherchera à mettre en évidence le composé d’humour et d’ironie qu’il manifeste. La distinction entre ces deux formes de dérision repose sur les deux régimes de déformation d’une règle qui les caractérisent : déformation d’un ordre syntagmatique dans le cas de l’humour, générant des valeurs extrémales d’hyper-qualification, déformation d’un ordre paradigmatique dans celui de l’ironie, générant des valeurs de disqualification. Quel en est le régime dans le cas du jugement de kitsch ? Et surtout comment se positionnent les instances appelées à participer à la scène kitsch du sens ? La ronde énonciative des instances en jeu dans cette scénographie, victimes consentantes de la praxis et de l’esthésis discursives, est envisagée notamment à partir d’un texte kitsch par excellence, Le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert.

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