Les politiques familiales de la fondation de la République fédérale d’Allemagne à la fin de l’ère Kohl : entre neutralité bienveillante et combat idéologique discret

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2010

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Gilles Leroux, « Les politiques familiales de la fondation de la République fédérale d’Allemagne à la fin de l’ère Kohl : entre neutralité bienveillante et combat idéologique discret », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.mwtlez


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Résumé De Fr

Ein halbes Jahrhundert lang, das heißt bis zum Ende des letzten Jahrzehnts des 20. Jahrhunderts, war Familienpolitik in der Bundesrepublik kein bedeutungsvolles oder vorrangiges Feld. Es gab zwar regelmäßige Debatten, aber es handelte sich dabei hauptsächlich um Form und Inhalt eines Familienlastenausgleiches, und andere mögliche Entwicklungen wurden vernachlässigt. Bis heute bleibt das deutsche System durch eine Prävalenz von finanziellen Hilfen gekennzeichnet. Dienstleistungen, vor allem die Kapazitäten in Kinderkrippen und Kindergärten, sind ein bekannter Mangel der westdeutschen Familienpolitik. Deutsche Politiker aber auch Wissenschaftler haben öfters auf die deutsche Vergangenheit, das heißt einerseits auf die Entwicklungen im Dritten Reich und andererseits auf die Entwicklung im Realsozialismus, hingewiesen, um die Aufrechterhaltung eines Status Quo in Familienfragen in der Bundes republik zu erklären. Es ging darum, hieß es, die Einmischung des Staates in Familienangelegenheiten wie sie im Nationalsozialismus und in der DDR, wenn auch mit ganz anderen Zielen, praktiziert wurde, nicht zu reproduzieren. Westdeutsche Familienpolitiker konnten jedoch nicht übersehen, dass Ihre zur Schau getragene Neutralität in Familienfragen in Wahrheit die Aufrechterhaltung eines von vielen Frauen und Müttern nicht mehr erwünschten Familienmodells förderte.

Pendant un demi-siècle, c’est-à-dire jusqu’à la fin de la dernière décennie du XXe siècle, la République fédérale ne fit pas le choix d’une politique familiale très prononcée. S’il y eut bien débat, ce fut essentiellement autour de la question de la compensation des charges des familles, et les autres dimensions qu’aurait pu revêtir ce domaine politique furent pratiquement éclipsées. Jusqu’à ce jour, le système allemand est caractérisé par une prépondérance des aides financières sur les services, notamment les capacités d’accueil de la petite enfance. Les responsables politiques allemands, mais aussi certains analystes, ont souvent mis en avant le contexte historique allemand, c’est-à-dire le nazisme d’une part et la division de l’Allemagne en deux États à partir de la fin 1949 d’autre part, pour expliquer le manque de volontarisme de la politique familiale en République fédérale. Il s’agissait en effet de ne pas reproduire les modèles national-socialiste et communiste qui, bien que poursuivant des objectifs fort différents, étaient tous deux caractérisés par une volonté d’ingérence de l’État dans les affaires familiales. Or, les responsables politiques d’Allemagne de l’Ouest ne pouvaient pas ignorer qu’en mettant en avant leur «neutralité», ils perpétuaient en réalité un modèle familial ne répondant plus aux attentes de la plupart des femmes et mères de familles allemandes.

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