Martina Schiavon et al., « Tracer le parcours d’un objet scientifique avec les bases instruments du projet Bureau des longitudes », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.mxetz6
Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, petite académie des sciences astronomiques qui existe depuis la fin du xviiie siècle, nourrissent une réflexion commune pour contribuer à mieux saisir la matérialité des savoirs. Ils permettent d’écrire une histoire ou plutôt des histoires des instruments scientifiques qui font émerger des itinéraires enchevêtrés d’acteurs, pratiques, lieux et savoirs dans leur contexte historique. Deux bases de données relatives aux instruments mentionnés dans les procès-verbaux ont été constituées pour la période 1795-1895. Ces nouveaux outils assistent l’historien des sciences et des techniques, et aussi le conservateur de musée, dans la production de nouveaux savoirs, comme en témoigne cette étude de cas qui porte sur le cercle mural construit par Fortin en 1822 et destiné à l’Observatoire de Paris.