L’Italie des « années de plomb » et le « terrorisme rouge » : entre altérité, histoire et mémoire ? Essai sociologique sur les résolutions de conflits armés et sur les constructions identitaires et mémorielles

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10 septembre 2015

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Michelle Salord, « L’Italie des « années de plomb » et le « terrorisme rouge » : entre altérité, histoire et mémoire ? Essai sociologique sur les résolutions de conflits armés et sur les constructions identitaires et mémorielles », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.mywwy5


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En Italie, la période connue aujourd’hui sous le nom officiel d’« années de plomb », présente une configuration singulière par rapport aux autres vagues de contestations en Europe occidentale de la même époque. L’escalade de la violence politique et les formes diverses que celle-ci a pris en Italie est le résultat d’une multitude de facteurs : contextes sociaux, ouverture politique, rapports de force, interactions entre groupes des deux extrêmes et l’État, avec également la manipulation en sous-main par le gouvernement de groupes politiques radicaux.Dans cet espace social et politique s’entrechoquent les mémoires opposées et les représentations du passé de différents acteurs : ceux qui ont choisi la lutte armée, ceux qui ne l’ont pas acceptée mais ont appartenu à des mouvements d’extrême gauche, ceux qui se considèrent comme victimes du terrorisme, ceux qui l’ont combattu. La nature du sujet et les problèmes qu’il soulève emmène donc le chercheur à se questionner sur les possibilités de résolution d’un conflit armé, et sur les conditions d’élaboration des mémoires.Ainsi, une première partie sera dédiée à l’apparition et à la résolution du conflit armé des années de plomb italiennes. La constitution de groupes révolutionnaires et le passage à la lutte armée nécessitent un approfondissement du contexte et des dynamiques relationnelles entre les membres. Puis nous verrons comment les résolutions coercitives présentent leurs limites et amènent à un travail de négociation politique beaucoup plus fin. Enfin, dans une deuxième partie nous aborderons les possibilités de constructions mémorielles collectives et individuelles. Nous verrons d’une part comment en France l’expérience de la lutte et ses résolutions ainsi que l’expérience de l’exil façonnent des mémoires individuelles, et comment en Italie se sont formés des groupes de victimes portant et revendiquant une mémoire collective.

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