La Vie de sainte Marguerite de Wace et Seinte Marherete : esprit et tradition de France et d'Angleterre

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1997

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Marie-Françoise Alamichel, « La Vie de sainte Marguerite de Wace et Seinte Marherete : esprit et tradition de France et d'Angleterre », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.mzhylp


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Résumé Fr

La vie et le martyre de sainte Marguerite ont souvent été racontés au Moyen Âge. C’est toutefois en Angleterre que le culte de la sainte fut probablement le plus important. Avant la Conquête, la légende donnait ainsi lieu à la première version en langue vulgaire (vers l’an 1000) tandis qu’au cours des XIe et XIIe siècles, deux traductions en anglais venaient s’ajouter. La version anonyme en prose allitérée qui nous intéresse, Seinte Marherete, date du premier quart du XIIIe siècle. Seinte Marherete, comme tout le groupe de saint Katherin ou Ancrene Riwle, fait partie des textes conservateurs aux côtés du Brut de Laȝamon dont il partage les mots d’origine anglo-saxonne ou le rythme allitéré mais aussi, ainsi que nous allons le voir, certains thèmes essentiels. Toutes ces œuvres ont en commun d’avoir été rédigées dans le même dialecte de la région de Hereford / Worcester – région qui conserva le plus longtemps les traditions littéraires vieil-anglaises. Mon propos sera de montrer que ce regroupement va au-delà des mots et de la forme. Seinte Marherete, cependant (comme tous ces textes du début de la période moyen-anglaise) est au carrefour de multiples courants et se fait aussi, nous le verrons, l’écho de son temps. Wace fait de même dans La Vie de sainte Marguerite (écrite vers 1135) mais en insistant, comme cela sera son habitude, sur les notions de féodalité et de courtoisie – considérations absentes (au moins directement) de notre texte anglais. Nous constaterons toutefois, en chemin, que Seinte Marherete, en dépit de son influence vieil-anglaise, d’une part, de son reflet de son temps, d’autre part, et en dépit de ses nombreux ajouts est beaucoup plus proche – paradoxalement – de la source latine qui inspira son auteur que ne l’est Wace, adaptant pourtant le même texte latin.

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