Oral archives put to the test of history and memories put to the test of the history and memories of the 1968 student protests Les archives orales à l’épreuve de l’histoire et des mémoires des contestations étudiantes des années 1968 En Fr

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7 avril 2023

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Jean-Philippe Legois, « Les archives orales à l’épreuve de l’histoire et des mémoires des contestations étudiantes des années 1968 », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.n0hvb9


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Résumé En Fr

Starting from the commonplace knowledge that “archives” are often qualified as “provoked”, we asked if they were not rather coconstructed by the investigators and the respondents or, more precisely, by the witnesses and the testimonies. This led us to question the place and the role of any archivist in memory work, but also of any researcher and of any witness. This led us to another question: how to tell, how to count and how to recount, relate and narrate archivally? We sought an answer with fieldwork from the chosen period, the 1968 student protests. Here, we compared the contexts of production, the "regime(s) of memoriality" and the accounts of various campaigns to collect oral testimonies relating fully or partially to the student protests of 1968 in France and abroad. We also used the "campaign of campaigns" created by the Cité des mémoires étudiantes (City of student memories) in which I participated from its launch. In the final chapter, we experiment with a research-action project in the perspective of interventional archival science. Here, we seek to draw several virtuous circles for collection / valuation / restitution, spirals that we call "memories-mix

Partant du truisme que ces « archives » sont souvent qualifiées de « provoquées », nous nous sommes demandési elles ne sont pas plutôt co-construites par les enquêteurs et les enquêtés ou, plus exactement, par les témoins et les témoignaires. Ceci nous a amené à nous interroger sur la place et le rôle de tout·e archiviste dans le travail de mémoire, mais aussi de tout·e chercheur·e, de tout·e témoin ? Cela nous a fait rebondir sur une autre question : comment compter, conter archivistiquement ?.Nous avons tenté d’y répondre à partir de la période et des terrains choisis, c’est-à-dire les contestations estudiantines des années 1968.Nous avons comparé les contextes de production, les « régime(s) de mémorialité » et les mises en récit de différentes campagnes de collecte de témoignages oraux portant pleinement ou partiellement sur les contestations étudiantes des années 1968, en France et à l’étranger, mais aussi de la « campagne de campagnes » de la Cité des mémoires étudiantes à laquelle je participe dès son lancement. Dans un dernier chapitre, nous avons expérimenté une démarche de recherche-action dans le champ del’archivistique et dans la perspective d’une archivistique d’intervention afin de dessinerplusieurs cercles vertueux collectes / valorisations / restitutions, spirales que nous appelons des « remue-mémoires ».

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