Heurs et malheurs des œuvres du 1% artistique de l'enseignement universitaire à Clermont-Ferrand

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Evelyne Ducrot et al., « Heurs et malheurs des œuvres du 1% artistique de l'enseignement universitaire à Clermont-Ferrand », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10670/1.n18a4e


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Le 1% artistique est un dispositif mis en place dès 1951 pour favoriser la création d’œuvres de plasticiens, associées à la construction de bâtiments de l’Éducation nationale. A partir de 2002, le dispositif s'est élargi à d'autres formes d'expression artistiques (créations visuelles, sonores, paysagères …). A Clermont-Ferrand, comme dans nombre de villes universitaires, de nombreux bâtiments ont vu le jour dans les années 1960 et 1970. Mais c'est surtout la création, en 1965, d'un campus de type anglo-saxon sur le plateau des Cézeaux qui occasionna la commande de nombreuses œuvres d'art dans le cadre de la loi sur le 1% du fait du transfert de la Faculté des Sciences, puis de la construction continue de nouveaux bâtiments sur ce site. Au fil des ans, tout un ensemble de sculptures et d'installations, commandées à des artistes parfois prestigieux, virent le jour à l'intérieur (mosaïques, tapisseries, sculptures...) comme à l'extérieur (sculptures monumentales, design de places, dispositifs lumineux …) des divers bâtiments (laboratoires, salles de cours, bibliothèques, cafétéria, etc...), voire parfois sur leurs façades (panneaux polychromes du Pôle Chimie) ou dans le prolongement du bâti (haie paysagère du Cemagref, mur de béton de Polytech). Le Service Université Culture (SUC), mobilisé par la conservation et la valorisation de ce patrimoine depuis le milieu des années 2000, a recensé au total une trentaine d’œuvres, encore insuffisamment (re)connues et valorisées, quand elles ne sont pas hors d'usage - ce arrive tout particulièrement aux dispositifs lumineux fragiles (canon de Lantero ; vidéos de la Maison internationale et de la Maison de la vie Étudiante ...) - ou gravement endommagées (destruction de la place Vasarely). Cet article présente les créations et leur devenir sur la longue durée et rend compte d'un travail de recherche en géographie culturelle engagé dans un cadre pédagogique, en concertation avec le SUC, dans le but d'apporter des éléments de réflexion quant à la réception de ces œuvres par les publics qui fréquentent les sites.

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