La Bibliotheca Mathematica du XVIIe siècle en Europe. Étude. : Étude des livres de sciences mathématiques de la bibliothèque de Camille de Neufville et comparaison avec les collections de Charles Maurice Le Tellier, Grégoire de St Vincent, Florimond de Beaune, Joachim Junge, Pierre Hérigone, Isaac Barrow, Christiaan Huygens et Galilée, Etude. Fr En

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2017

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Daniel Régnier-Roux et al., « La Bibliotheca Mathematica du XVIIe siècle en Europe. Étude. », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.n1hh7z


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Ce premier volume d'un ensemble de deux numéros spéciaux de la revue Sciences et Techniques en Perspective est l'étude des données et leurs analyses quantitatives des ouvrages contenus dans neuf Bibiothecae Mathematicae du XVIIe siècle en Europe.Ces deux volumes, composés à deux voix issues de deux spécialités croisant les sciences exactes et humaines, interrogent la culture mathématique du XVIIe siècle par l’étude des livres de cette époque ou ceux, encore lus, des siècles antérieurs. C’est ce que nous avons appelé la Bibliotheca Mathematica, notion dont nous allons cerner les différents contours. Nous partons d’une bibliothèque exceptionnelle, celle de l’archevêque et lieutenant général des provinces du Lyonnais, Beaujolais et Forez, Camille de Neufville de Villeroy dont le catalogue a fait l’objet d’une publication précédente de Sciences et Techniques en Perspective daté de 2012. Sur la base de deux cents ouvrages catalogués, nous approfondissons l’étude de cette bibliothèque en la comparant à huit autres bibliothèques déjà répertoriées. Notre choix s’est d’abord arrêté sur la bibliothèque du bibliophile Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710) qui présente l’avantage d’avoir été celle d’un archevêque comme Camille de Neufville (1606-1693). Elle constitue un point —sinon un contrepoint — de comparaison privilégié. Les autres bibliothèques appartiennent à des professionnels ou des curieux de mathématiques plus ou moins illustres : le mathématicien jésuite Grégoire de St Vincent (1584-1667) qui a mis en ordre euclidien les logarithmes, le mathématicien amateur Florimond de Beaune (1601-1652) qui a simplifié le calcul des tangentes de Descartes, le professeur de mathématiques Pierre Hérigone (ca 1580-1643) qui a inventé le Cours de mathématiques, le logicien et universitaire protestant Joachim Junge (1587-1657), le mathématicien et théologien rendu célèbre par le « triangle caractéristique sur une courbe » Isaac Barrow (1630-1677) et enfin deux grands noms des sciences, le Néerlandais Christiaan Huygens (1629-1695) et l’Italien Galilée (1564-1642) dont il est impossible de résumer en un mot les œuvres qui participent à la révolution scientifique. Ce corpus de neuf bibliothèques constituées au XVIIe siècle a été le résultat d’un choix concerté pour essayer de mieux cerner la diffusion et l'impact de la culture mathématique en Europe au XVIIe siècle.

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