Vie de Christina de Markyate, Tome II. Commentaire

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2007

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L'Hermite-Leclercq Paulette, « Vie de Christina de Markyate, Tome II. Commentaire », Sources d'histoire médiévale (documents), ID : 10670/1.n37d4w


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Résumé Fr

Christina, née à Huntington vers 1100, a passé la majeure partie de sa vie à Markyate, ancien ermitage à l’ombre de la vénérable abbaye de Saint-Alban. Elle a vécu cachée pendant plusieurs années, puis au centre d’un groupe informel de femmes qui avaient comme elle choisi la vie religieuse. Sa maison a enfin acquis un statut officiel quand elle a été en 1145 érigée en prieuré féminin dépendant de la collégiale Saint-Paul de Londres dont Christina est devenue la première prieure. La vie de cette femme peu banale et courageuse, qui très jeune a préféré fuir sa famille et son mari pour conserver sa virginité, a été écrite par un moine de Saint-Alban. Manuscrit unique dont il ne reste plus qu’une copie du XIVe siècle, insérée dans le gros recueil de vies de saints anglais Tibérius E I de la British Library. Le document, gravement détérioré par le feu, mutilé et inachevé, avait fait en 1959 l’objet d’une édition par C. H. Talbot qui a suscité un intérêt durable chez les médiévistes. Il a paru indispensable de reprendre l’édition, de traduire le texte en français et de lui consacrer le commentaire qu’il mérite. Le destin de Christina croise de grands personnages : deux archevêques, deux évêques, un grand abbé. Elle a vécu à une période décisive de l’histoire de l’institution matrimoniale en Occident et à la veille d’un exceptionnel effort de l’Eglise pour satisfaire les aspirations religieuses féminines, quand les rangs des saints commencent à s’écarter pour faire place à quelques femmes. Sa vita est un document d’histoire mais aussi un document littéraire relevant du genre hagiographique : sa vita a-t-elle abouti à un culte ?

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