Carte des mémoires sensibles de la Romanche : Échanges sur le projet Les Ondes de l’Eau

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30 juin 2022

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Laure Brayer et al., « Carte des mémoires sensibles de la Romanche : Échanges sur le projet Les Ondes de l’Eau », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.n3lw2x


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Résumé Fr

Dans la vallée de la Romanche, la mutation de l’aménagement et des pratiques est un processus continu. Ces transformations sont intégralement articulées autour de la rivière qui traverse la commune de Livet-et-Gavet. Anthropisée depuis des siècles, l’arrivée de l’industrie a modifié en profondeur cette vallée sur les plans paysager et démographique. En 2010, EDF a lancé le plus grand chantier hydroélectrique de France : une prise d'eau unique et une conduite d'eau forcée enfouie. À terme, la kyrielle d'usines et de barrages installée le long de la rivière va être déconstruite, entraînant avec elle la disparition physique des lieux emblématiques de l'histoire de la vallée.Si des projets de valorisation du patrimoine existent avec de possibles débouchés économiques, comment se constitue une mémoire habitante des lieux ? Et comment y contribuent les différents rapports sensibles que les habitants et les usagers nouent avec le paysage au cours de leurs pratiques ordinaires ? Comment les évolutions de ce paysage liées aux mutations de la rivière et ses abords participent-elles au « re-dessin » du territoire et de son urbanité, ainsi qu’à la constitution d’une mémoire sensible collective, entre permanences et transformations ?Ce projet de recherche-création, associant des membres du CRESSON (UMR 1563 : Ambiances Architectures Urbanités) à Regards des lieux (collectif composé de vidéastes et de musiciens) porte ainsi sur les mémoires des lieux et du travail dans la vallée de la Romanche.Les multiples récits collectés au cours des arpentages et des rencontres réalisés dans la vallée ont constitué la matière première d’une représentation cartographique dont l’ambition est de faire état de la polyphonie des expériences des lieux. En représentant les mémoires sensibles de la vallée par le bais de diverses opérations de traduction à l’origine de ce travail cartographique, l’enjeu sous-jacent est de questionner des formes possibles d’une écriture sensible critique. En tentant de mettre en partage les rapports pluriels et parfois contradictoires au paysage, la carte est interrogée comme potentiel lieu d’élaboration d’une critique concernée dont les expériences sensibles sont le terreau.

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