Actualités en matière de diagnostic vétérinaire de la fièvre Q, enjeux et évolutions

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2007

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Philippe Nicollet et al., « Actualités en matière de diagnostic vétérinaire de la fièvre Q, enjeux et évolutions », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47898


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Résumé En Fr

Current review of Q fever diagnosis in animals Q fever is a zoonosis caused by the intracellular bacterium Coxiella burnetii, transmitted to man by the inhalation of contaminated dust or aerosols. Domestic ungulates (goats, sheep, cattle) constitute the main reservoir for C. burnetii, although other mammals such as dogs, cats and wild rabbits have been known to transmit the bacterium. In ruminants, abortion is the most important clinical manifestation, hence the close monitoring of this disease by the departmental veterinary laboratories, alongside the surveillance of Brucella-induced abortions. The epidemiological surveillance of Q fever, which includes the official involvement of local authorities through their departmental Laboratories, is based either on an indirect detection of C. burnetii, generally by ELISA, or increasingly on its direct identification using methods such as PRC. The staff of the departmental Laboratories, as well as all personnel in the agricultural and veterinary sectors, must be fully aware of the necessity to implement precautionary measures to avoid human contamination during exposure to sometimes heavily contaminated specimens.

La fièvre Q est une zoonose provoquée par la bactérie intracellulaire Coxiella burnetii, transmise à l’homme par inhalation de poussières ou d’aérosols contaminés. Les ongulés domestiques (chèvres, moutons, bovins) représentent le principal réservoir de C. burnetii, même si d’autres mammifères tels que les chiens, les chats et les lapins sauvages ont pu être impliqués dans la transmission de la bactérie. Chez les espèces de ruminants, l’avortement est la principale manifestation clinique, d’où une surveillance importante de cette maladie par le laboratoire vétérinaire départemental, parallèlement à la surveillance des avortements d’origine brucellique. L’épidémio-surveillance de la fièvre Q, à laquelle participent officiellement les collectivités territoriales par l’intermédiaire des laboratoires départementaux, s’exerce soit par recherche indirecte de l’infection, le plus souvent par la méthode ELISA, soit de plus en plus souvent, par sa mise en évidence directe, notamment par l’usage de la PCR. Le personnel des laboratoires départementaux, comme tous les professionnels des filières agricoles et vétérinaires, doivent prendre la mesure des précautions à mettre en oeuvre pour éviter toute contamination humaine lors de l’exposition à des échantillons de diagnostic parfois fortement contaminés.

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