La campagne présidentielle de 2012. Votez pour moi !

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Dominique Labbé et al., « La campagne présidentielle de 2012. Votez pour moi ! », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.n4jfqd


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Résumé En Fr

From January 1 to May 4, 2012, the campaigns of the five major candidates in the presidential election (Bayrou, F. Holland, M. Le Pen, Nicolas Sarkozy and J.-L. Mélenchon) was scanned daily through content analysis and statistics applied to language (lexicometry). In total it is 2241 messages (speeches, interviews, press releases ..., or 1,774,000 words, which have been collected and analysed, offering a "radioscopy" of the contemporary French political communication: intensity and direction of the messages, self-exposure and critics against others, themes and style of each candidate. Except F. Bayrou who chose the explanation, the communication of the other four candidates was dominated by the critical or their key competitor(s). This choice had generated a "spiral of negativity". The presidential election of 2012 confirmed the predominance, in the contemporary political communication, of controversies and denigrations over the positive content.

Du premier janvier au 4 mai 2012, la communication des cinq principaux candidats à l'élection présidentielle (F. Bayrou, F. Hollande, M. Le Pen, J.-L. Mélenchon et N. Sarkozy) a été scruté quotidiennement grâce à l'analyse de contenu et à la statistique appliquée au langage (lexicométrie). Au total 2 241 messages (discours, entretiens, communiqués...), soit 1,774 millions de mots, ont été dépouillés offrant ainsi une " radioscopie " de la communication politique française contemporaine : intensité et orientation des messages, mise en valeur de soi et critique des autres, thématique et style de chaque candidat. A l'exception de F. Bayrou qui a choisi l'explication, la communication des quatre autres candidats a été dominée par la critique du ou des principaux concurrents. Ce choix a entretenu une véritable "spirale de la négativité". L'élection présidentielle de 2012 confirmerait la prédominance, dans la communication politique contemporaine, de la polémique et du dénigrement, sur le contenu positif.

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