Des styles et des corps : de beaux pectoraux de part et d'autre

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2017

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Chantal Wionet, « Des styles et des corps : de beaux pectoraux de part et d'autre », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.n5fzdb


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Pour un archer, la puissance de tir se mesure, principalement, à son allonge : elle correspond, lorsque l’arc est bandé, à la distance qui sépare le poing de l’archer du point de contact de la flèche sur la corde de l’arc. En produisant de la vitesse et de la puissance, l’allonge permet à la flèche d’atteindre la cible. Mais à quoi se mesure la puissance de tir d’une écriture ? Pour le déterminer, un livre n’y suffirait pas. Tout de même, Manchette atteint sa cible à peu près toujours, ce qui nous fait soupçonner une allonge d’une intéressante envergure. Au fond, si le behaviorisme est ce qui pourrait correspondre au point de contact de la flèche, c’est-à-dire le point B de l’allonge, le point A, le plus proche du corps de l’archer, pourrait bien être celui des amours littéraires de Manchette qu’on imagine un peu plus anciennes. Et sa puissance de tir de se mesurer à sa capacité à faire tenir sur une seule flèche, sur un seul tir, des écritures presque contradictoires : des écritures qui en tout cas, dans ces petits portraits, sont propices à toutes sortes de moutonnements esthétiques.

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